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11 juin 2020

FUKUSHIMA : REAGIR, TRES VITE !

Mercredi 10 juin, je lance l’alerte avec Michèle Rivasi, Députée européenne de notre groupe des Verts / Ale au Parlement européen : alors que les experts des droits humains de l’ONU viennent de demander au gouvernement japonais de retarder toute décision sur le déversement en mer des eaux contaminées, l'Union européenne doit réagir ! Elle, et toute la communauté internationale, doivent s'impliquer pour que le Japon choisisse l'option la plus respectueuse de l’environnement. Il s'agit de protéger notre santé, la biodiversité, nos océans. Nous avons écrit à la Commission européenne.

Le contexte : le 23 décembre 2019, le ministère japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie propose de libérer progressivement dans l’océan l’eau contaminée stockée sur le site de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, ou de lui permettre de s’évaporer, affirmant qu’un déversement contrôlé dans la mer «la diluerait et la disperserait de manière stable». TEPCO, l’exploitant de la centrale, avait reconnu la présence d’éléments radioactifs à des niveaux potentiellement nuisibles à la santé, mais d’un autre côté, le gouvernement japonais refuse toute mesure indépendante de l’eau qu’il souhaite rejeter dans l’océan. Le 9 juin 2020, des experts de l'ONU s’inquiètent du nouveau processus de décision accélérée décidé par le gouvernement japonais pour le rejet des eaux usées radioactive. Les experts appellent le gouvernement à donner l'espace nécessaire pour des consultations. Ils réclament également de respecter le droit des peuples autochtones à un consentement préalable, libre et éclairé. En 2018, les experts des Nations Unies avaient déjà fait part de leurs préoccupations concernant l'augmentation des niveaux d'exposition aux radiations jugés "acceptables" pour le grand public, et l'utilisation de travailleurs vulnérables dans les efforts de nettoyage après la catastrophe nucléaire.
  • Il faut un groupe de scientifiques indépendants chargés d’analyser la robustesse des méthodes d’analyse de l’opérateur japonais TEPCO
  • Il faut connaitre l’activité réelle des cuves et le niveau de contamination du milieu marin au large de Fukushima.
  • L’Union européenne doit réagir !
  • Au-delà du Japon, il y a aussi les munitions chimiques immergées datant des guerres mondiales : du poison commence à se libérer en mer du Nord. J’ai écrit à Madame Borne pour l’alerter. Je n’ai à ce jour reçu aucune réponse.

Une pétition qui demande expressément aux dirigeants européens de protéger nos océans