Chaque jour, des informations très positives affluent en matière d’hydrogène. Vous savez que c’est d’hydrogène vert dont nous avons besoin, un hydrogène intégralement produit à partir d’énergies renouvelables : le seul capable de nous aider à atteindre un bouquet énergétique 100% vert, d’être utilisé pour stocker et ainsi éviter le gâchis d’énergie renouvelable, de décarboner les secteurs les plus polluants, etc.
Nous voici à la mi-février 2021, et voici donc 5 bonnes raisons de se réjouir :
1. La production d’hydrogène vert passe à la vitesse supérieure
La start up nantaise Lhyfe, par exemple, est un producteur d’hydrogène vert. D’ici 2023, elle projette d’ouvrir 40 sites en France et en Europe. La construction de sa première usine de production ( à Bouin, en Vendée) est en cours et devrait être opérationnelle en mai prochain.
2. L'hydrogène vert est rentable
Grâce à des innovations du côté des électrolyseurs, les plus récents calculs évaluent le prix de l’hydrogène vert sous les 2 euros du kilo d’ici 2030. C’est l’entreprise Genvia, spécialisée dans les technologies de production d’hydrogène, qui l’a annoncé il y a quelques jours.
3. L’acier propre est bel et bien en route
L’hydrogène vert est l’allié idéal pour décarboner l’industrie. Après le projet Hybrit (en Suède, dédié à la production d’acier vert grâce à l’utilisation d’hydrogène renouvelable comme carburant pour les fours à haute température), un second projet pilote apparaît ces jours-ci en Allemagne du côté de l’entreprise ThyssenKrup Steel, qui entend réduire ses émissions de CO2 de 30 % d'ici 2030.
4. En France, les trains pourraient bientôt rouler à l’hydrogène… vert je l’espère !
L’ADEME, dans une récente étude, s'interroge sur le déploiement du train à hydrogène en France et cherche à évaluer la taille du marché potentiel après 2025. Il y est entre autre rappelé que deux premiers trains à hydrogène ont été mis en circulation en Allemagne en 2018 et que le plan français en faveur de l'hydrogène intègre parmi ses objectifs la mise en service d'un premier train à hydrogène en France en 2022. L'étude indique que sur « 52 lignes prioritaires au verdissement identifiées par les régions françaises, 34 lignes pourraient être pertinentes pour l’hydrogène par rapport à une électrification des voies » avec « un besoin post 2025 de 200-250 trains ».
5. De nouvelles solutions de stockage existent
A Dresde, les chercheurs de l'Institut Fraunhofer ont mis au point une pâte pour le stockage de l'hydrogène. L’équipe affirme que cette pâte offre des densités énergétiques élevées et convient à tous les véhicules, des scooters électriques aux voitures. La pâte énergétique devrait permettre de stocker chimiquement l'hydrogène à température ambiante et de le libérer à nouveau si nécessaire.
Député Européen Verts / ALE**,
Président de l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants.
Damien Carême est né en Lorraine.
Il est élu maire de Grande-Synthe, dans le Nord, en 2001 et le reste jusqu’en mai 2019, date à laquelle il entre au Parlement européen.
Durant 18 ans, à Grande-Synthe, il mène une politique mue par l’écologie sociale et transforme ainsi radicalement la ville. Capitale française de la biodiversité en 2010, Grande-Synthe voit naître des jardins partagés, des quartiers totalement repensés, des repas 100% bio et locaux dans toutes les cantines, une démarche d’autonomie alimentaire, des transports en commun gratuits, un minimum social garanti (MSG) pour les habitants vivant sous le seuil de pauvreté, une université populaire, des ateliers de fabrique de l’autonomie… Un objectif, clair : créer du sens commun et véritablement entrer « en transition ».
En mai 2019, il est élu député européen. Avec 12 autres élu.e.s, il rejoint alors le groupe des Verts / ALE au Parlement européen, où il intègre plusieurs commissions : la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), la Commission industrie, recherche et énergie (ITRE) et la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON). Il intègre également une délégation : la délégation Afrique du Sud. * Ce qui l’anime ? Poursuivre les missions et les combats entamés à Grande-Synthe, agir à grande échelle en faveur de l’écologie sociale, respectueuse de la dignité, des droits fondamentaux et de la justice environnementale.
Fin 2015, le conflit syrien pousse à l’exil des milliers de personnes. A Grande-Synthe, ces femmes, ces hommes et ces enfants réfugié.e.s arrivent et stagnent dans des conditions indignes : Damien Carême, contre l’avis de l’Etat, réagit et avec l’aide de Médecins Sans Frontière, met en place le premier camp humanitaire sur le territoire français. Dans la foulée, il fonde l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants, qu’il co-préside aujourd'hui avec Jeanne Barseghian.
En mai 2019, il est élu député européen. Avec 12 autres élu.e.s, il rejoint alors le groupe des Verts / ALE au Parlement européen, où il intègre plusieurs commissions : la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), la Commission industrie, recherche et énergie (ITRE) et la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON). Il intègre également une délégation : la délégation Afrique du Sud.
Ce qui l’anime ? Poursuivre les missions et les combats entamés à Grande-Synthe, agir à grande échelle en faveur de l’écologie sociale, respectueuse de la dignité, des droits fondamentaux et de la justice environnementale.
Et le 1er juillet 2021 ? Ce jour-là, Damien Carême vit une victoire majeure : dans la matinée, le Conseil d’État rend en effet un arrêt historique dans lequel il sanctionne le gouvernement pour inaction climatique et l’enjoint à prendre, dans un délai de neuf mois, « toutes mesures utiles permettant d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre produites sur le territoire national afin d’assurer sa compatibilité avec les objectifs » du pays. Si cette victoire est un pas de géant pour le climat ainsi qu’un véritable séïsme judiciaire, elle est également la concrétisation de la lutte d’un homme qui, un jour de novembre 2018, avait entamé, seul contre l’État, un recours pour inaction climatique. Impossible pour lui de se résoudre à laisser aux générations futures un monde invivable… »
- Président de l'Association des Maires Ville & Banlieue de France en 2014-2015
- Prix Nord/Sud du Conseil de l'Europe en 2018
- Prix Éthique et Société, avec Mention Spéciale du Jury, de la fondation Pierre Simon en 2016
- 9e "Meilleur maire du monde", décerné par la City Mayor Fondation en 2016
- 2016, « On ne peut rien contre la volonté d’un homme » (éd. Stock), livre écrit avec Maryline Baumard