Skip to main content
6 mai 2022

Ukraine : mission exploratoire en Pologne

Répondre à l’appel à la solidarité internationale des maires polonais

Damien CARÊME, Eurodéputé Verts/ALE (EELV), se rend en Pologne et en Ukraine du vendredi 6 mai au mardi 10 mai. L’objectif de cette mission exploratoire de l’ANVITA (Association Nationales des Villes et Territoires Accueillants) et de l’OSF (Open Society Foundations) est de constater sur place les conditions d’accueil des réfugié.e.s ukrainien.ne.s et de trouver, en concertation avec ces dernier.e.s et les collectivités et associations locales, des solutions humaines et rapides.

Co-président fondateur de l’ANVITA, Damien CARÊME répond ainsi à l’appel à la solidarité internationale lancé par plusieurs maires de villes polonaises dont les capacités d’accueil ont atteint leurs limites.

Il rencontrera ses homologues d’une association de métropoles polonaises puis le maire de Varsovie, ce vendredi, et enfin le maire de Lviv (Ukraine), dimanche.

Déclaration de Damien CARÊME, Eurodéputé Verts/ALE (EELV), en charge des questions migration :

« Co-président de l’ANVITA, ancien maire de Grande-Synthe et aujourd’hui député européen, me rendre sur place pour répondre à l’appel à la solidarité internationale et apporter mon soutien tant aux maires polonais et ukrainiens qu’aux réfugié.e.s ukrainien.ne.s, était pour moi une évidence.

Les capacités d’accueil de leurs villes ont atteint leurs limites. Et pour de basses raisons politiques, le gouvernement polonais organise très peu de relocalisation vers d’autres États membres de l’Union européenne. Le gouvernement du Pisz semble en effet instrumentaliser les réfugié.e.s ukrainien.ne.s dans son combat contre l’Union européenne et l’exigence de solidarité dans la mise en œuvre des politiques d’asile européennes. Mais ne nous voilons pas la face, les autres gouvernements européens ne font pas non plus des efforts démesurés pour accueillir les réfugié.e.s et faire baisser la pression qui pèse sur les villes européennes frontalières de l’Ukraine.

Ce déplacement devrait nous permettre de mesurer l’ampleur de la difficulté, de questionner les réfugié.e.s ukrainien.ne.s sur leurs souhaits, rester en Pologne ou rejoindre d’autres États membres, plus éloignés de l’Ukraine mais aux capacités d’accueil moins limitées et surtout, il s’agit pendant ces quelques jours sur place de créer des passerelles directes entre villes polonaises, ukrainiennes et françaises qui ont, nombreuses, fait part de leur souhait d’accueillir ceux et celles qui fuient cette terrible guerre. »