La priorité absolue, celle dont découle toutes les autres, c’est l’écologie.
L’écologie sociale, l’écologie solidaire. L’écologie massive, l’écologie systémique, l’écologie courageuse, celle qui mène à la résilience et la dignité. L’écologie, c’est la base. L’écologie, c’est l’ADN de toutes les actions que je mène.
Sur ce site, vous ne trouverez pas d’onglet « écologie ». Pas trace non plus de rubrique « développement durable » ni de « transition verte ».
Pour quelle raison ? Une réponse, simple : l’écologie est partout, elle est une exigence au cœur de toutes les actions que je mène. Elle n’est pas classable, elle n’est pas compartimentée. C’est ainsi que je la conçois. L’écologie ne peut être traitée de façon sectorielle. C’est une vision d’ensemble, transversale. C’est un projet global de mutation profonde qui touche toutes les dimensions de nos vies.
L’écologie, c’est bâtir une société solidaire, humaine, respectueuse des ressources naturelles.
L’écologie, c’est la lymphe, le terreau, les pulsations vitales d’un futur durable et désirable.
Il faut du courage, il faut de l’abnégation. J’applique ce préalable non négociable à chacune de mes actions. Ainsi, au Parlement européen, j’estime que chacun des textes adoptés doit être lu à la lumière de cette urgence. L’Accord de Paris doit être notre boussole commune. Dès les premiers mois de mon mandat, j’ai porté avec succès une résolution déclarant l’état d’urgence climatique : si le symbole est fort, il doit évidemment être suivi d’actes.
Notre manière de vivre ensemble, notre façon de faire communauté. Choisissons de tisser les liens. Remettons la dignité et l’empathie au centre de tout : de nos politiques d’accueil à l’aménagement urbain, et des services publics au bien commun. L’urgence nous y oblige. L’accélération et l’intensification des cataclysmes -climatiques, sanitaires, économiques- ne nous laisse plus le choix.
Député Européen Verts / ALE**,
Président de l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants.
Damien Carême est né en Lorraine.
Il est élu maire de Grande-Synthe, dans le Nord, en 2001 et le reste jusqu’en mai 2019, date à laquelle il entre au Parlement européen.
Durant 18 ans, à Grande-Synthe, il mène une politique mue par l’écologie sociale et transforme ainsi radicalement la ville. Capitale française de la biodiversité en 2010, Grande-Synthe voit naître des jardins partagés, des quartiers totalement repensés, des repas 100% bio et locaux dans toutes les cantines, une démarche d’autonomie alimentaire, des transports en commun gratuits, un minimum social garanti (MSG) pour les habitants vivant sous le seuil de pauvreté, une université populaire, des ateliers de fabrique de l’autonomie… Un objectif, clair : créer du sens commun et véritablement entrer « en transition ».
En mai 2019, il est élu député européen. Avec 12 autres élu.e.s, il rejoint alors le groupe des Verts / ALE au Parlement européen, où il intègre plusieurs commissions : la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), la Commission industrie, recherche et énergie (ITRE) et la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON). Il intègre également une délégation : la délégation Afrique du Sud. * Ce qui l’anime ? Poursuivre les missions et les combats entamés à Grande-Synthe, agir à grande échelle en faveur de l’écologie sociale, respectueuse de la dignité, des droits fondamentaux et de la justice environnementale.
Fin 2015, le conflit syrien pousse à l’exil des milliers de personnes. A Grande-Synthe, ces femmes, ces hommes et ces enfants réfugié.e.s arrivent et stagnent dans des conditions indignes : Damien Carême, contre l’avis de l’Etat, réagit et avec l’aide de Médecins Sans Frontière, met en place le premier camp humanitaire sur le territoire français. Dans la foulée, il fonde l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants, qu’il co-préside aujourd'hui avec Jeanne Barseghian.
En mai 2019, il est élu député européen. Avec 12 autres élu.e.s, il rejoint alors le groupe des Verts / ALE au Parlement européen, où il intègre plusieurs commissions : la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), la Commission industrie, recherche et énergie (ITRE) et la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON). Il intègre également une délégation : la délégation Afrique du Sud.
Ce qui l’anime ? Poursuivre les missions et les combats entamés à Grande-Synthe, agir à grande échelle en faveur de l’écologie sociale, respectueuse de la dignité, des droits fondamentaux et de la justice environnementale.
Et le 1er juillet 2021 ? Ce jour-là, Damien Carême vit une victoire majeure : dans la matinée, le Conseil d’État rend en effet un arrêt historique dans lequel il sanctionne le gouvernement pour inaction climatique et l’enjoint à prendre, dans un délai de neuf mois, « toutes mesures utiles permettant d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre produites sur le territoire national afin d’assurer sa compatibilité avec les objectifs » du pays. Si cette victoire est un pas de géant pour le climat ainsi qu’un véritable séïsme judiciaire, elle est également la concrétisation de la lutte d’un homme qui, un jour de novembre 2018, avait entamé, seul contre l’État, un recours pour inaction climatique. Impossible pour lui de se résoudre à laisser aux générations futures un monde invivable… »
- Président de l'Association des Maires Ville & Banlieue de France en 2014-2015
- Prix Nord/Sud du Conseil de l'Europe en 2018
- Prix Éthique et Société, avec Mention Spéciale du Jury, de la fondation Pierre Simon en 2016
- 9e "Meilleur maire du monde", décerné par la City Mayor Fondation en 2016
- 2016, « On ne peut rien contre la volonté d’un homme » (éd. Stock), livre écrit avec Maryline Baumard