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DROITS HUMAINS


Partout, tout le temps, les droits humains doivent être protégés. Où est passée notre Humanité ? Nous devons la retrouver. C’est fondamental. Les travaux que j’engage dans ce but sont ici.

La commission Libe


La commission libertés civiles, justice et affaires intérieures, dite « commission LIBE », est un groupe de travail du Parlement européen. Lutte contre la criminalité internationale, protection des droits fondamentaux, protection des données, asile et migrations, ou encore lutte contre toutes les formes de discrimination… Les sujets sont nombreux.


Les grands dossiers

En tant que Député européen en commission LIBE, je suis particulièrement les questions d’asile et de migration, celles liées à la protection des données et enfin, tout ce qui se rapporte à l’État de droit.
Dossier #01

Asile et migration

Partout, tout le temps, les droits humains doivent être protégés. Les atteintes à la dignité humaine doivent cesser. Les gouvernants qui s’autorisent à malmener l’Humain ne peuvent agir en toute impunité. Dans mes fonctions de Député européen, riche de tout ce qui a été vécu à Grande-Synthe lorsque j’étais maire de cette ville des Hauts de France, entre 2001 et 2019, je continue à dire et demander : où est passée notre Humanité ? Nous devons la retrouver. En France comme en Europe, ce n’est pas une crise migratoire que nous vivons. C’est une crise de l’accueil. Nous devons avoir à cœur de le restaurer, nous devons accueillir les chercheurs.ses de refuge dans des conditions dignes. Pour l’instant, nous ne sommes pas à la hauteur.

Dossier #02

Protection
des donnees

En tant que Député européen, je travaille sur les enjeux liés à la protection des données, un sujet central au moment où les technologies du numérique progressent très rapidement et surtout, point majeur dans la gestion de la pandémie qui a frappé et continue de sévir. Il faut rester extrêmement vigilant. Les questions soulevées par les data sont essentielles. La protection des données personnelles également.

Dossier #03

Etat de droit

Les questions liées à l’état de droit dans les différents pays de l’Union Européenne sont des priorités, je les aborde en commission LIBE. Dans certains pays, des dérives autoritaires menacent la démocratie : en Pologne ou en Hongrie, par exemple, pays dans lequel la crise du COVID-19 a servi de prétexte à la mise en place d’un état d’urgence qui menace l’équilibre démocratique des pouvoirs.
Dossier #04

Lutte contre
le blanchiment d'argent

Focus

RÉFORMER
LE SYSTEME DE DUBLIN !

Au sein de la commission LIBE, le dossier principal du début de mon mandat de Député européen est la réforme du système de Dublin : un système de répartition des personnes migrantes sur le territoire de l’Union européenne. Ce système très injuste - pour les personnes accueillies comme pour les pays accueillants - sera réformé cette année.

Voir le motion design qui permet de comprendre le système, ses enjeux, et la réforme

Motion Design réalisé par Joël Christophe

Lors de mes mandats successifs de maire de la ville de Grande-Synthe, dans les Hauts de France, de 2001 à 2019, j’ai fait l’expérience de l’injustice et de l’inhumanité du système de Dublin. Chaque jour, dès la fin de l’année 2015, des femmes, des enfants, des hommes poussés à l’exil notamment par le conflit syrien, arrivaient et stagnaient dans des conditions indignes. Contre l’avis de l’État, j’ai réagi et avec l’aide de Médecins Sans Frontière, nous avons mis en place le premier camp humanitaire sur le territoire français. Dans la foulée, j’ai fondé l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants, association que je préside.

Le système de Dublin ? Il fait s’entasser les personnes réfugiées dans les pays de première entrée, pays dans lesquels beaucoup ne souhaitent pas rester. Ces personnes continuent alors leur route illégalement, vers d’autres pays. On ne peut pas tolérer un système européen aussi cruel. Pousser à l’exil est intolérable. Je demande la réforme du système de Dublin, et propose des solutions pour cela avec notre groupe des Verts / Ale au Parlement européen. Il faut que l’Europe assure une prise en charge humaine et digne des chercheurs.ses de refuge.

Avec notre groupe des Verts/ALE nous avons fait des propositions pour un système d’asile juste et efficace en Europe .

LE PACTE DE LA HONTE

23 septembre 2020

Aujourd’hui, mercredi 23 septembre, la Commission européenne a publié son pacte « sur l’immigration et l’asile ». En réalité, une supercherie démagogue qui non seulement maintient l’insupportable système de Dublin – la présidente Ursula Von der Leyen et la commissaire Ylva Johansson avaient pourtant annoncé en grandes pompes il y a quelques jours que Dublin serait « aboli », et qui, pire encore, torpille la solidarité et adoube des façons de faire ignobles : condamner plutôt que porter secours, rejeter plutôt qu’accueillir.
Je me demande si, en réalité, ce n’est pas Viktor Orban qui a tenu la plume pour rédiger ce pacte.
Surtout, j’ai honte.
J’ai peur.
Je suis en colère.
Cette Europe-là n’est pas la nôtre.
Cette Europe-là n’est pas l’Europe.
Cette Europe-là est le petit jouet que certains s’accaparent honteusement. Ceux-là même qui s’organisent pour refouler et haïr en masse, ceux-là même qui appuient de toutes leurs néfastes forces pour transformer la belle, la noble Europe en forteresse.
Où sont nos valeurs fondatrices ?
Où est passée la richesse de l’humain ?
L’Europe est riche de ses peuples, l’Europe est ouverte au monde. L’Europe, sans monde, n’a plus rien à voir avec l’Europe.
L’indifférence mortifère, le rejet, la non-assistance à personne en danger sont des rideaux de fumée savamment cultivés et orchestrés par certains.
Rien d’autre.
Ne soyons pas dupes.
Et luttons. Là, maintenant, tout de suite et très fort.

Lire le communiqué de Presse

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MON INTERVENTION EN COMMISSION LIBE – 24 SEPTEMBRE

Jeudi 24 septembre, au Parlement européen, je me suis directement adressé à Margaritis Schinas, le Vice-Président de la Commission LIBE et Ylva Johansson,la  Commissaire aux affaires extérieures, tous deux en charge du dossier « Pacte » sur l’asile et les migrations. J’ai dit ceci :

Il y a une semaine, en plénière, je disais la honte que j’ai ressenti en voyant le camp de Moria partir en fumée. Honte de voir nos dirigeants refuser la solidarité depuis si longtemps, sourds aux appels répétés de la Grèce. Honte de cette Europe incapable d’accueillir dignement.

J’espérais que le Pacte asile et migration – annoncé en grande pompe la semaine passée par Madame Von der Leyen – apporterait des solutions dignes et rendrait à l’Europe son humanité. C’est tout le contraire.

Par vos propositions, vous pliez déjà face aux gouvernements les plus réticents à l’accueil. Vous préférez satisfaire Orban et ses consorts plutôt que de défendre haut et fort les valeurs de notre Union : l’humanité, la solidarité. Pourquoi ?

Ces propositions piétinent aussi le Parlement européen, qui avec une majorité de plus de 2/3, avait déjà adopté une position ambitieuse sur la réforme de Dublin, actant l’indispensable principe de solidarité. Vous avez préféré refaire une autre proposition pour relancer les discussions, pourquoi pas. Mais pourquoi la calquer sur les demandes des pires démagogues, au lieu de tenir compte de la position déjà adoptée par ce Parlement ? Pourquoi ? C’est une entrave au principe de coopération loyale entre les institutions européennes, un principe pourtant inscrit dans le Traité !

Nous devons protéger les droits des réfugié-e-s, défendre la solidarité à l’égard de la Grèce, de l’Italie, de Malte. 

Pourquoi n’avez-vous pas opté pour des solutions dignes et ambitieuses ? Pourquoi n’avez-vous pas pris en compte la position de ce Parlement ? Pourquoi avez-vous préféré faire d’emblée une proposition au rabais, un pacte de la honte ?

 

MIEUX COMPRENDRE

Le président de la commission LIBE est Espagnol, socialiste, il s’appelle Juan Fernando Lopez Aguilar. C’est lui que vous voyez à l’image, donner la parole et couper lorsque le temps autorisé est écoulé. Son rôle est de faire en sorte que tout le monde puisse s’exprimer, dans le temps imparti pour chaque sujet à l’ordre du jour. Un matin comme ce matin, nous étions nombreux.ses à demander le micro : résultat 1 minute pour chacun.e, et un président qui s’est montré strict, interrompant parfois. Il arrive que le temps de parole soit plus libre. Tout dépend de la durée prévue pour les échanges et du nombre de député.e.s qui souhaitent intervenir.

Le parlement Européen