La commission industrie, recherche et énergie, dite « commission ITRE », est un groupe de travail du Parlement européen. Elle est chargée du développement des programmes de recherche et de soutien financier aux PME, du développement d’un marché du numérique et du développement de la sécurité énergétique dans le cadre de la transition globale.
Au cours de mon mandat de Député européen, je m’engage pour la transition énergétique vers les énergies renouvelables. Cette transition énergétique doit permettre la mutation de l’industrie européenne vers un modèle neutre en carbone, impliquant au maximum les PME et les acteurs de l’économie sociale et solidaire. En outre, je suis en charge, au sein des commissions ITRE et ECON du mécanisme carbone aux frontières : un mécanisme de taxation du carbone inhérent aux biens importés dans l’Union Européenne.
C’est la question majeure sur laquelle je travaille au sein de la Commission ITRE. Il n’est plus question de laisser passer quelconque projet d’un autre âge, projet climaticide, projet dévastateur et totalement contraire aux objectifs de résilience fixés notamment par le Green Deal. Stop aux tromperies. Stop aux discours et aux images écrans de fumée. Il faut dire, dénoncer, informer, lutter et travailler à la mise en place du cadre du monde d’après. Taxe carbone, stratégie énergétique pour le développement de l’hydrogène vert… voilà mes principaux dossiers de cette première partie de mandat.
Au sein de la commission ITRE, je suis particulièrement attaché à deux dossiers essentiels de mon début de mandat de Député européen : le projet de mécanisme carbone aux frontières de l’Union Européenne, et la stratégie pour le développement de l’hydrogène vert. Il s’agit d’enclencher la mutation profonde de l’industrie… La stratégie adoptée par l’Union est primordiale. Explications : l’hydrogène, lorsqu’il est produit par les énergies renouvelables, est une solution neutre en carbone pour les industries lourdes (l’acier, par exemple, ou la chimie). La taxe carbone aux frontières, quant à elle, peut permettre de préserver de la concurrence étrangère, les acteurs de l’industrie européenne qui s’engagent pour un futur durable. Comment ? En taxant le carbone contenu dans les biens importés, lesquels sont souvent produits selon des processus qui ne respectent pas les normes européennes environnementales.
Député Européen Verts / ALE**,
Président de l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants.
Damien Carême est né en Lorraine.
Il est élu maire de Grande-Synthe, dans le Nord, en 2001 et le reste jusqu’en mai 2019, date à laquelle il entre au Parlement européen.
Durant 18 ans, à Grande-Synthe, il mène une politique mue par l’écologie sociale et transforme ainsi radicalement la ville. Capitale française de la biodiversité en 2010, Grande-Synthe voit naître des jardins partagés, des quartiers totalement repensés, des repas 100% bio et locaux dans toutes les cantines, une démarche d’autonomie alimentaire, des transports en commun gratuits, un minimum social garanti (MSG) pour les habitants vivant sous le seuil de pauvreté, une université populaire, des ateliers de fabrique de l’autonomie… Un objectif, clair : créer du sens commun et véritablement entrer « en transition ».
En mai 2019, il est élu député européen. Avec 12 autres élu.e.s, il rejoint alors le groupe des Verts / ALE au Parlement européen, où il intègre plusieurs commissions : la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), la Commission industrie, recherche et énergie (ITRE) et la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON). Il intègre également une délégation : la délégation Afrique du Sud. * Ce qui l’anime ? Poursuivre les missions et les combats entamés à Grande-Synthe, agir à grande échelle en faveur de l’écologie sociale, respectueuse de la dignité, des droits fondamentaux et de la justice environnementale.
Fin 2015, le conflit syrien pousse à l’exil des milliers de personnes. A Grande-Synthe, ces femmes, ces hommes et ces enfants réfugié.e.s arrivent et stagnent dans des conditions indignes : Damien Carême, contre l’avis de l’Etat, réagit et avec l’aide de Médecins Sans Frontière, met en place le premier camp humanitaire sur le territoire français. Dans la foulée, il fonde l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants, qu’il co-préside aujourd'hui avec Jeanne Barseghian.
En mai 2019, il est élu député européen. Avec 12 autres élu.e.s, il rejoint alors le groupe des Verts / ALE au Parlement européen, où il intègre plusieurs commissions : la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), la Commission industrie, recherche et énergie (ITRE) et la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON). Il intègre également une délégation : la délégation Afrique du Sud.
Ce qui l’anime ? Poursuivre les missions et les combats entamés à Grande-Synthe, agir à grande échelle en faveur de l’écologie sociale, respectueuse de la dignité, des droits fondamentaux et de la justice environnementale.
Et le 1er juillet 2021 ? Ce jour-là, Damien Carême vit une victoire majeure : dans la matinée, le Conseil d’État rend en effet un arrêt historique dans lequel il sanctionne le gouvernement pour inaction climatique et l’enjoint à prendre, dans un délai de neuf mois, « toutes mesures utiles permettant d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre produites sur le territoire national afin d’assurer sa compatibilité avec les objectifs » du pays. Si cette victoire est un pas de géant pour le climat ainsi qu’un véritable séïsme judiciaire, elle est également la concrétisation de la lutte d’un homme qui, un jour de novembre 2018, avait entamé, seul contre l’État, un recours pour inaction climatique. Impossible pour lui de se résoudre à laisser aux générations futures un monde invivable… »
- Président de l'Association des Maires Ville & Banlieue de France en 2014-2015
- Prix Nord/Sud du Conseil de l'Europe en 2018
- Prix Éthique et Société, avec Mention Spéciale du Jury, de la fondation Pierre Simon en 2016
- 9e "Meilleur maire du monde", décerné par la City Mayor Fondation en 2016
- 2016, « On ne peut rien contre la volonté d’un homme » (éd. Stock), livre écrit avec Maryline Baumard